5 raisons de voir... Shining de Stanley Kubrick
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DVD - 1980
Réalisateur : Stanley Kubrick
Film britannique - 2 h 26
Avec Jack Nicholson, Shelley Duvall et Danny Lloyd
Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé à l'idée d'habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés...
5 bonnes raisons de découvrir ce film :
1- La mise en scène : Talentueux et perfectionnisme, Stanley Kubrick s'essaie, à travers Shining, au genre horrifique. Et c'est avec talent qu'il nous offre une mise en scène efficace, tendue et complexe. Plan par plan, le mal s'installe et le malaise naît. Les personnages, confrontés à la folie intrinsèque, voient leurs liens se fragiliser. Une mise en scène implacable qui participe du malaise global et de l'incroyable tension qui entoure ce film.
2- Le mal comme personnage omniprésent : Contrairement au roman de Stephen King, Stanley Kubrick prend le parti de faire du mal une donnée intrinsèque au personnage. Ici, l'isolement, l'éloignement et la folie sous-jacente du père de famille, incarné par Jack Nicholson, conditionne sa dégradation morale et les conséquences de son comportement sur sa famille. Une seconde nature ici révélée par un mal difficile à identifier et qui n'en demeure que plus menaçant.
3- L'hôtel, sanctuaire de l'inconscient : Enfermé et isolé du monde extérieur par des conditions météorologiques désastreuses, Jack Torrance se retrouve confronté à ses pulsions meurtrières. Enfermé dans ce lieu aux milles âmes, Jack s'en imprègne et y succombe ne laissant à sa famille que la possibilité de se perdre dans le labyrinthe extérieur pour échapper à son courroux destructeur. L'hôtel devient alors un personnage à part entière et incarne à lui seul une nouvelle menace.
4- Le surnaturel comme point d'ancrage : Ici, le spectateur assiste impuissant au basculement des personnages vers un univers surnaturel difficile à saisir. Un univers fait de mystères et de non-dits, où se côtoient folie personnelle et ressenti intime.
5- Jack Nicholson effrayant : Après Vol au-dessus d'un nid de coucou, Shining est certainement le film qui offre à Nicholson l'un de ses plus grand rôle lié à la folie. A la fois, troublant et inquiétant, il incarne à la perfection cet être ballotté entre désirs inconscients et volonté certaine de commettre l’irréparable.
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- Lost highway de David Lynch (1997)
- Amityville de Stuart Rosenberg (1979)
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